En dehors de l’impact économique que la propriété peut avoir sur une ville, à travers notamment le tourisme, elle impacte aussi la qualité de vie. Construire une cité écologique est aujourd’hui l’un des plus grands défis auxquels les agglomérations sont confrontées. Voici donc une liste de mesures pour avoir des villes plus propres !
Créer des espaces verts
Le premier secret pour avoir une ville plus propre et agréable réside dans la multiplication des espaces verts, et des villes comme Oslo l’ont compris. La création d’espaces verts ne consiste pas uniquement à implanter des jardins ou des parcs dans tous les quartiers. Il s’agit également de sensibiliser les habitants à l’adoption de la main verte chez eux. Ceci permettra de végétaliser les terrasses et les balcons et de rendre les constructions plus vertes.
Les autorités locales peuvent également participer à l’atteinte de cet objectif en plantant des arbres et des fleurs le long des rues et des routes.
Installer des poubelles de tri sélectif
Prendre exemple sur Berlin en installant des poubelles de tri sélectif peut aussi contribuer à la création d’une ville écologique. Il s’agit de dépotoirs spécifiques qui servent à la collecte sélective et au tri des déchets selon leur nature. L’usage de ce type de poubelle urbaine est encadré par l’application d’un code couleur, déterminant les types de déchets auxquels ils sont réservés.
Généralement, les vide-ordures de couleur verte ou blanche sont réservés aux déchets en verre, sans couvercles et sans bouchons. Ceux de couleur jaune reçoivent le plastique et le carton. Moins connue, la poubelle bleue, quant à elle, sert à recycler les journaux, les prospectus, les annuaires, etc. Il existe également des poubelles de couleur marron qui accueillent les déchets alimentaires. Par ailleurs, les couleurs peuvent différer d’une ville à une autre en fonction des usages spécifiques.
Interdire l’accès à certains endroits aux véhicules à moteur
Appliquée par des villes comme Curitiba, un des plus grands modèles de développement écologique en matière de transport, cette mesure vise à réduire l’impact des voitures. L’interdiction d’accès à certains endroits aux véhicules à moteur aide à la réduction du taux de pollution aérienne.
Pour cela, l’utilisation des moyens de transport comme le vélo est privilégiée, via notamment la création et la multiplication des services de vélo en libre-service. Mieux, dans certaines villes folles de vélo comme celles des Pays-Bas, des pistes cyclables prennent progressivement la place des routes classiques. L’utilisation du métro de surface et/ou du tramway qui ont leur propre voie est également prisée afin de limiter l’émission des gaz à effet de serre.
Aucune tolérence pour les incivilités
À Singapour par exemple, la technique qui consiste à multiplier les interdits pour faire une ville écologique a fait ses preuves. Elle a été si efficace qu’il est quasi impossible de trouver un chewing-gum, des papiers ou des crottes de chien par terre. Dans cette Cité État, l’importation et la commercialisation de chewing-gum sont proscrites et en cracher peut coûter mille dollars d’amende.
L’utilisation des cigarettes dans les lieux publics y est strictement interdite, au risque de payer également une amende de mille dollars. Cracher en public et laisser tomber des déchets dans la rue sont aussi des actes sanctionnés par le paiement de cette même amende. Manger, boire, fumer dans le métro sont autant considérés comme des délits. Ces interdits peuvent sembler fous ou exagérés, mais leur application peut métamorphoser l’aspect esthétique des villes. Ils doivent donc être pris en exemple.
Installer des filets pour protéger les océans
À Kwinana, une ville australienne, des filets de drainage ont été installés pour lutter contre la pollution plastique et l’invasion des océans par les déchets flottants. Ils sont disposés sur les sorties des dispositifs de drainage pour éviter le déversement, dans la nature, des déchets transportés par les eaux pluviales ou jetés.
Dès qu’ils sont pleins, une grue assure le ramassage et les ordures collectées sont ensuite triées. Cette mesure, aussi simple qu’elle soit, peut également contribuer à rendre les villes plus propres.
Ancien comptable, Damien est aujourd’hui rédacteur web indépendant depuis 2019. Damien collabore avec plusieurs medias spécialisés dans l’économie et la finance et distille ses conseils et analyses avec pédagogie.
