Comment devenir contrôleur SNCF ?

La SNCF, Société nationale des chemins de fer français, est l’une des principales entreprises ferroviaires en France. Elle emploie de nombreux professionnels, dont les contrôleurs, qui jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement du transport ferroviaire. Si vous êtes intéressé par cette profession et souhaitez en savoir plus sur la façon de devenir contrôleur SNCF, cet article est pour vous.

Rôle du contrôleur SNCF

Le contrôleur SNCF est un acteur essentiel du transport ferroviaire, assurant la sécurité, le confort et l’information des passagers. Ses missions principales sont les suivantes :

• Contrôler les titres de transport des voyageurs et percevoir les amendes en cas d’irrégularité ;
• Assurer la sécurité des passagers et intervenir en cas de problème ou d’incident ;
• Informer les voyageurs sur les horaires, les correspondances et les services à bord ;
• Faire respecter les règles de sécurité et de civisme à bord des trains ;
• Participer à la gestion des situations d’urgence, telles que les incidents techniques, les accidents ou les incidents médicaux ;
• Collaborer avec les autres agents SNCF et les services de sécurité pour assurer la bonne circulation des trains.

Formation pour devenir contrôleur SNCF

Pour devenir contrôleur SNCF, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme spécifique, bien que certaines formations peuvent être un atout. Les candidats doivent être âgés d’au moins 18 ans et avoir un niveau de français courant. La SNCF recrute des contrôleurs sur la base de leurs compétences et de leur motivation, et propose une formation interne rémunérée pour les préparer au métier.

Cette formation, d’une durée de 3 à 4 mois, alterne entre cours théoriques et stages pratiques en entreprise. Elle aborde les aspects techniques, réglementaires et relationnels du métier. À l’issue de cette formation, les contrôleurs sont affectés à une ligne ou une région en fonction des besoins de l’entreprise.

Quelles sont les qualités requises pour devenir contrôleur SNCF ?

Le métier de contrôleur SNCF requiert plusieurs qualités pour exercer efficacement :

• Sens du service et de la relation client: les contrôleurs sont en contact permanent avec les voyageurs et doivent être capables de les informer et les rassurer en toutes circonstances ;
• Rigueur et respect des règles: ils doivent appliquer et faire respecter les réglementations en vigueur, en matière de sécurité et de billetterie ;
• Réactivité et capacité d’adaptation : ils peuvent être confrontés à des situations imprévues et doivent être capables de prendre rapidement des décisions adaptées ;
• Capacité à travailler en équipe: les contrôleurs collaborent avec de nombreux autres agents SNCF et doivent être en mesure de travailler en bonne intelligence avec leurs collègues ;
• Bonne condition physique: ils sont souvent amenés à se déplacer à bord des trains et doivent être en mesure de faire face aux contraintes physiques du métier, telles que la marche, les escaliers ou le port de charges.

Combien gagne un contrôleur SNCF ?

Le salaire d’un contrôleur SNCF dépend de son ancienneté, de son grade et de la ligne sur laquelle il travaille. En général, le salaire d’un contrôleur débutant se situe autour de 1 500 à 1 800 euros nets par mois. Ce salaire peut augmenter avec l’expérience, les responsabilités et les primes liées aux conditions de travail (horaires décalés, travail de nuit, etc.).

Avantages et inconvénients du métier de contrôleur SNCF

Avantages

• La diversité des missions et des situations rencontrées, qui permettent d’éviter la routine et de développer des compétences variées ;
• La possibilité d’évoluer au sein de l’entreprise, grâce à la formation continue et aux opportunités de mobilité interne ;
• Les avantages sociaux et les facilités de transport offertes par la SNCF, comme la réduction sur les billets de train pour le contrôleur et sa famille ;
• Un métier qui offre une certaine autonomie et des responsabilités importantes ;
• Le sentiment de contribuer au bon fonctionnement du service public et à la sécurité des voyageurs.

Inconvénients

• Les horaires de travail décalés et irréguliers, qui peuvent être éprouvants et compliquer la vie personnelle et familiale ;
• La pression liée aux responsabilités et à la sécurité des passagers ;
• Les situations conflictuelles avec certains voyageurs, notamment en cas de contrôle des billets et d’application des sanctions ;
• La mobilité géographique requise, qui peut entraîner des changements de lieu de travail et d’affectation ;
• Les conditions de travail parfois difficiles, notamment en cas d’incidents, d’intempéries ou de grèves.

Sonia

Titulaire d’une licence en économie et gestion, Sonia est assitance de direction dans une PME. Sonia possède également une solide expérience en immobilier et partage ses connaissances en rédigeant des articles qui abordent cette thématique.